Notre commune, pour plus de choix de mobilité
Dans notre commune, plus de choix de mobilité
La mobilité est un thème qui nous tient à cœur car il fait appel à nos déplacement et à nos d’habitudes de vie. Il y a des mesures pratiques telles que des aménagements de voiries, le développement des transports en commun, la création de parkings vélos à mettre en place pour permettre aux gens de se déplacer dans le cadre de leur profession, de leurs loisirs ou encore simplement de pouvoir profiter de l’espace public en toute sécurité et toute convivialité.
A Braine-le-Comte force est de constater que suite à l’explosion du nombre d’habitants la mobilité devient de plus en plus difficile. Aux heures de pointe, la circulation en ville est problématique. Les usagers actifs (piétons, et cyclistes) ont beaucoup de mal à se déplacer aussi bien en ville que dans les villages avoisinants.
Si des progrès ont été fait au sein de notre ville, il est cependant nécessaire de développer davantage une mobilité plus durable, partagée, décarbonée et parfois connectée. Nos habitudes de déplacement ont profondément évolué. Nous devons remettre en question le modèle centré sur notre mobilité individuelle principalement favorisée par la généralisation de l’usage de la voiture.
Nous devons chercher à utiliser chaque mode de transport à bon escient et inciter tous ceux et toutes celles qui le peuvent au transfert modal car beaucoup de trajets en voiture peuvent être effectués autrement, en particulier sur les courtes distances. Pour cela, le principe STOP donnant la priorité aux piéton·ne·s, puis aux cyclistes, puis aux transports en commun et seulement ensuite à la voiture doit petit à petit faire son chemin.
- Pour que chacun·e puisse réellement choisir sa mobilité.
Le réseau automobile doit être complété par un réseau cyclable et un réseau piéton continus et sûrs, en particulier là où la cohabitation est obligatoire.
- Dès que cela est possible, nous favoriserons la création de zones à mobilité partagée afin de favoriser l’accès à toutes et tous. Les trottoirs y seront larges et dégagés de tout stationnement et répondront aux normes PMR en vigueur.
- Nous indiquerons clairement les parkings au moyen d’une signalisation claire. Les places pour PMR dans les quartiers stratégiques et à proximité des équipements collectifs seront maintenus, voire renforcés si nécessaire et répondront aux normes handy.
- Pour favoriser les cheminements des modes actifs : nous poursuivrons l’instauration des SUL (sens unique limité) et nous aménagerons et signalerons des itinéraires cyclables continus.
- Lors de chaque chantier et ouverture de voirie, nous garantirons que la sécurité des usagers et des usagères des modes actifs soient assurée et qu’un cheminement alternatif soit prévu avec la mise en place d’une signalisation et d’un balisage adaptés.
- Nous maintiendrons ouverts les chemins et sentiers existants. Nous en assurons la préservation et la promotion, notamment par le recensement et le balisage du maillage existant. Nous poursuivrons le développement du réseau « Ravel » lorsque c’est possible au sein de notre Ville.
- Afin de limiter le parking au centre-ville, nous favoriserons la mutualisation des emplacements de parking pour voitures et pour vélos hors voiries à destination des riverain·e·s en capitalisant sur les parkings existants, tant du côté des pouvoirs publics (écoles, régies, propriétés communales…) que des partenaires privés (bureaux, commerces, copropriétés…). Ces parkings peuvent aussi faire l’objet de l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques afin de répondre aux besoins futurs.
- Nous adapterons le guide d’urbanisme pour rendre obligatoire la présence de parkings vélos adaptés en termes qualitatifs et quantitatifs au nombre d’habitant·e·s projeté par logement (typiquement un vélo par oreiller)
- Pour la mise en place d’une commune « vision zéro »
La sécurité routière et la prévention des accidents sur la voie publique vont de pair. Nous voulons tendre vers le « zéro décès » sur nos routes. Cela passera par des aménagements physiques mais aussi des mesures symboliques et une campagne de sensibilisation.
- Nous poursuivrons la mise en place de la zone 30km/h dans le centre-ville et les villages. En dehors des agglomérations, sur les nationales, nous fixerons la vitesse à 70km/h sur tout le territoire de la commune.
- Nous appliquerons le principe STOP dans toutes les décisions en matière de mobilité afin de prendre en compte les besoins de tous les usagers et toutes les usagères de la route.
- Nous adhérerons à la charte SAVE afin d’améliorer la sécurité routière.
- Nous adapterons les trottoirs pour permettre à tous et toutes de circuler librement et en sécurité.
- Nous créerons des schémas de circulation afin de limiter et de maîtriser le trafic de transit. Dès que possible, le trafic de transit doit être renvoyé vers les axes routiers prévus à cet effet et éviter les zones « excepté déserte locale ». Il faut pour cela prévoir une signalisation claire et lisible. Ces schémas de circulation doivent également tenir compte du trafic de poids lourds.
- Pour une commune résolument tournée vers les modes actifs
Actuellement, une bonne partie de nos déplacements concerne des distances courtes comprises entre 3km et 12km. Ces parcours sont encore majoritairement effectués en voiture alors que ces distances sont tout à fait réalisables à pied, à vélo ou encore avec des engins de micro-mobilité (pour celles et ceux, en grand nombre, qui le peuvent). Pour cela, des alternatives à la voiture individuelle doivent être développées en priorité. Il faut cependant tenir compte du contexte (rural et urbain) car si l’objectif est de faire croître la part modale des modes actifs, la voiture reste un outil de déplacement utile et nécessaire dans certaines conditions.
Des aménagements de qualité et sécurisants
Le développement de la part des modes actifs dans nos déplacements est intrinsèquement lié à la qualité des infrastructures proposées. Il est donc primordial de mettre en place des infrastructures qui répondent aux normes en vigueur et qui garantissent une facilité d’utilisation par les usagers et les usagères.
- Le stationnement sera interdit à moins de cinq mètres d’un passage pour piétons,
- Nous accorderons une attention particulière à l’aménagement des carrefours et autres zones où des modes de déplacements différents peuvent entrer en interaction. Les traversées piétonnes et cyclistes seront systématiquement aménagées de telle manière que leur sécurité et leur visibilité soit assurées à tout moment du jour et de la nuit.
- Nous veillerons à laisser libre de tout obstacle les trottoirs et aménagements sécurisés.
- Nous mettrons en place des « rues scolaires » là où c’est possible pour garantir aux enfants l’accès à leur établissement en toute sécurité. Nous inciterons également les parents à adopter des pratiques plus responsables afin d’éviter les embouteillages causés par le stationnement à proximité immédiate des entrées des écoles.
Une approche systémique des modes actifs
Dans le cadre des aménagements cyclables, nous développerons les éléments suivants :
- Nous poursuivrons les aménagements prônés par le plan cyclable réalisé suite à l’audit BYPAD.
- Comme prévu par l’audit, nous ferons inscrire au budget communal, une somme de minimum 10 euros par habitant pour la création d’aménagements cyclables.
- L’accès à nos villages pour les modes actifs est actuellement dangereux. Nous privilégierons et créerons des itinéraires spécifiques. Le long de ces itinéraires, une signalisation adéquate et lisible permettra de les baliser.
- Nous installerons des dispositifs de stationnement vélos sécurisés à proximité des bâtiments publics et dans les quartiers résidentiels ainsi que des arceaux pour le stationnement de courte durée à proximité des commerces.
- Nous installerons des points de réparations à différents endroits stratégiques du centre-ville et au sein des villages.
- Nous mettrons en place une service « vélos » proposant la mise à disposition de vélos en location (stations de vélos partagés, loueurs de vélos…) et pouvant réaliser de petites réparations.
- Nous mettrons un vélo électrique à disposition des employés communaux qui le souhaitent via un système de leasing.
- Nous mènerons des actions concrètes de lutte contre le vol de vélos et encouragerons l’utilisation du système d’enregistrement MyBike.
En ce qui concerne les aménagements piétons, nous prendrons en compte les éléments suivants :
- la création de zones de repos avec l’installation de bancs et d’espaces ombragés ;
- la protection des trottoirs et des accotements piétons par des dispositifs physiques lorsque c’est nécessaire ;
- Nous assurerons la visibilité des piéton·ne·s et prévoirons un éclairage suffisant aux endroits les plus accidentogènes.
- Nous garantirons le libre cheminement en évitant l’installation d’obstacles (signalisation, coffres techniques, mobilier urbain, terrasses…) qui entravent la circulation piétonne.
- etc
Une communication qui s’adresse à toutes et tous avec un récit crédible
Les critiques les plus fréquentes et par conséquent les plus gros obstacles à surmonter, qui sont faites à l’utilisation des modes actifs c’est : « le vélo, c’est pas pour moi ! » ou « c’est trop loin pour le faire à pied ou à vélo ! » ou encore « le relief n’est pas adapté, ça me demande trop d’effort ! ». Mais il faut pouvoir se convaincre que ces modes de déplacements sont bons pour la santé et ont un impact important au niveau de la qualité de l’air et de la réduction des GES (Gaz à effet de serre). Il est donc important de communiquer en ce sens.
- Nous organiserons des séances d’information sur les alternatives à la voiture individuelle avec des séances de test (vélos classiques, vélos électriques, vélos cargo…) et proposerons aux habitant·e·s de la commune qui ont modifié leurs habitudes de déplacement de venir témoigner de leur expérience.
- Nous créerons des primes de soutien à l’achat de vélos, vélos électriques, d’engins de micro-mobilité, de cadenas…
- Nous intégrerons dans les pratiques de la commune l’utilisation des modes actifs lorsque c’est possible (utilisation de vélos-cargos pour le service d’entretien, développement des vélobus et pédibus pour se rendre à l’école, agents de police, employés communaux …). Il faut convaincre par l’exemplarité
- Nous organiserons des évènements où la place des modes actifs de loisirs (marcheurs, cyclotouristes…) est prioritaire (Journées « Tous à Vélo/Tous à Pied ») une fois par an au moins.
- Nous sensibiliserons les organisateurs d’événements pour qu’ils intègrent la dimension « déplacements » et mobilité active dans leur organisation.
- Nous mettrons en place l’application « FixMyStreet » pour que chaque citoyen puisse signaler des dégradation au niveau des voiries et qu’un suivi puisse se faire.
- Pour une commune où la mobilité se partage
Le futur de la mobilité sera celui de la mobilité partagée. Une voiture individuelle reste en moyenne 93 % de son temps à l’arrêt ; ce qui en termes d’efficacité d’utilisation est très mauvais. De ce fait, l’avenir est au partage et à la collectivisation des moyens de déplacements. Pour cela, il y a deux axes principaux à développer : les transports en commun et les mobilités partagées.
Les transports en commun
Nous avons la chance dans notre ville de disposer d’une gare bien desservie et de lignes de bus qui nous permettent de rejoindre les grandes villes avoisinantes. Les transports en commun jouent un rôle important au niveau de la desserte locale mais ils permettent également de couvrir des distances plus importantes notamment vers les villages de l’entité. Il est également important de pour prévoir des mesures pour la combinaison vélos et transports publics.
- Nous mettrons en place des pôles multimodaux : les gares, les terminus de transports en commun, les parkings de dissuasions deviennent des plate-formes où se concentrent des services de mobilité mais aussi des services à la collectivité (point poste, petits commerces…)
- Nous diffuserons les informations utiles dans l’espace public : les horaires des TEC en temps réel, le nombre de places disponibles dans un parking, le nombre de vélos disponibles à la prochaine station de vélos partagés…
Les mobilités partagées
Ces dernières années, les services de mobilité partagée se sont considérablement développés et offrent aujourd’hui un panel très intéressant de solutions. Il y a lieu de distinguer deux catégories de services de mobilité partagée : premièrement les services commerciaux qui sont opérés par des acteurs privés, deuxièmement des services basés sur l’économie collaborative visant à mettre en commun des ressources. Ces deux catégories visent des publics cibles différents mais réalisent un objectif commun, à savoir favoriser l’utilisation de moyens de déplacement alternatifs au véhicule individuel.
- Nous développerons l’offre des voitures partagées sur notre territoire, tant au centre-ville que dans les villages et nous nous assurerons que ces services de mobilité n’aient pas d’impacts négatifs sur les autres usagers et usagères de l’espace public.
- Nous soutiendrons le développement de structures portées par des initiatives locales et d’habitant·e·s. Il existe aujourd’hui plusieurs plateformes qui permettent à des particuliers de partager leur voiture avec leurs voisins. Pour rappel, une voiture partagée permet en moyenne de remplacer 8 à 10 véhicules individuels.
- Nous mettrons en place une plateforme incitant au covoiturage, notamment pour assurer les trajets entre les villages et le centre-ville.
- Nous favoriserons l’émergence de « vélothèques » (bilbiothèques à vélos). Plutôt que d’acheter constamment des nouveaux vélos de tailles différentes au fur et à mesure de la croissance d’un enfant, ces vélothèques permettent d’en déposer et/ou d’en emprunter et favorisent de cette manière le partage, le lien social (voire intergénérationnel si ces vélothèques sont tenues par des seniors).
- Pour une commune où la mobilité est construite avec les habitant·e·s
Les politiques de mobilité ont un impact souvent direct sur nos habitudes de vie, celles-ci sont dès lors parfois vécues comme une atteinte directe à nos libertés de nous mouvoir librement. C’est pour cela qu’il est nécessaire de prévoir des mécanismes de participation qui vont au-delà des prescrits légaux (ex : enquête publique, commission de concertation…). Dès que cela est possible, il y a lieu de prévoir au niveau communal des lieux de participation et de co-construction des politiques de mobilité. Ces outils restent importants car ils vont permettre d’inclure dans les projets de mobilité une dimension participative et sociale.
- Nous veillerons à ce que la commission vélo mise en place suite à l’audit BYPAD se réunisse suivant les délais prévus ( cette commission est composée de membres des partis politiques, de l’administration, de citoyens et de représentants du Gracq). Elle devra être consultée pour chaque aménagement qui sera effectué pour améliorer la pratique du vélo dans l’entité
- Nous mettrons en place une commission de mobilité : nous créerons un espace de discussion des dossiers mobilité de la commune en réunissant le politique, l’administration, la société civile, les habitant·e·s, les commerçants… Les échanges lors de ces commissions permettront de prendre en compte les enjeux et besoins de tous les acteurs.