Notre commune est conviviale et solidaire

Publié le 7 octobre 2024
Rédigé par 
Ecolo Braine-le-Comte

Notre commune est conviviale et solidaire

 

Une commune où il fait bon vivre, c’est une commune à la fois conviviale (les habitant·e·s s’y côtoient, échangent et réalisent des projets communs) et solidaire.

Chaque personne, quel que soit son genre, chaque enfant doit pouvoir manger à sa faim, dormir dans un logement de qualité et en sécurité conformément à la dignité humaine. Chacun·e doit pouvoir bénéficier d’un filet de sécurité lors d’un accident de la vie ou d’un passage difficile. Sans être montré du doigt, en toute dignité. Nous devons également mettre en place les conditions sociales et collectives qui permettent à chacun·e de pouvoir être autonome au maximum dans sa vie quotidienne et dans ses choix, et qui donnent une base à la confiance sociale afin que les citoyen.ne.s aient l’envie de participer à la vie de la cité.

C’est pourquoi notre commune mise sur le développement des services collectifs et des biens communs, pour soutenir chacun.e , et en particulier les publics les plus précarisés. Elle mise aussi sur le dynamisme associatif, essentiel pour le maillage social, ainsi que sur les initiatives des habitant·e·s.

Même si de nombreux leviers pour lutter contre la précarité et pour combattre les inégalités relèvent d’autres niveaux de pouvoir, la convivialité et la solidarité s’organisent aussi au niveau communal.

  1. Affaires sociales : tous les leviers au service de la solidarité !

Les règles générales encadrant l’octroi des allocations de chômage et des allocations sociales ou  le financement des CPAS et des politiques de cohésion sociales dépendent des gouvernements fédéraux et régionaux.  La commune et le CPAS ont cependant de nombreux leviers permettant de construire des solidarités et de soutenir l’émancipation des personnes précarisées.

CPAS, services sociaux, services collectifs – soutien à l’associatif

  • Nous veillerons à ce que la commune donne à son CPAS les moyens financiers suffisants pour lui permettre de remplir l’ensemble de ses missions et de développer/maintenir des services innovants capables de répondre aux besoins spécifiques des bénéficiaires (insertion sociale, médiation de dette, action logement, insertion socio-professionnelle, soutien à domicile, épicerie sociale, etc.).
  • Nous demanderons un Conseil de l’action sociale avec un fonctionnement transparent et professionnel. La méthode de prise de décision sera explicitée au bénéficiaire. Les aides sociales resteront attribuées selon des critères explicites. Les travailleurs sociaux resteront attentifs au respect de la vie privée des bénéficiaires.
  • Nous développerons/maintiendrons des services sociaux adaptés (service énergie, médiation de dettes, service logement, etc.) et renforcerons leur accessibilité via une intervention financière dans les tarifs des services proposés, mais aussi en octroyant une dotation communale suffisante au CPAS.
  • Nous veillerons à mettre à disposition des citoyen·ne·s des biens et services collectifs en suffisance (crèches, maisons de repos, logements publics, logements d’urgence, espace numérique, repas à domicile, salon lavoir collectif, accueil extra scolaire, écoles de devoir, infrastructures sportives, cours d’alphabétisation, etc.). Une attention toute particulière sera accordée à l’accès des personnes plus précarisées (notamment en terme d’information, d’accès financier….) et à la mixité de ces lieux de vie collective.
  • Nous élaborerons le plan de cohésion sociale (PCS) en concertation avec le monde associatif, les organisations syndicales et les travailleurs de terrain.
  • Pour permettre à chacun.e de participer à des activités collectives favorisant à la fois la rencontre, l’autonomie et soulageant le budget des ménages, nous mettrons en place ou soutiendrons des initiatives citoyennes ou associatives comme les donneries, bourses de vêtements, gratiferias (foire aux dons), épiceries et cantines sociales, potagers collectifs, plate-forme de mise en commun de biens, espaces numériques partagés, etc.
  • Les associations ont un rôle de maillage social essentiel. Elles font aussi « remonter » les besoins sociaux. Nous soutiendrons les associations locales sur les plans humain, financier et logistique. Nous collaborerons efficacement via la création d’une plate-forme communale des associations et via des conseils consultatifs.
  • Nous harmoniserons les pratiques entre les CPAS en termes d’aides sociales, mentales et physiques.

L’effectivité des droits sociaux – publics spécifiques

Garantir l’effectivité des droits sociaux

Le « non-recours aux droits » renvoie à « toute personne qui ne reçoit pas – quelle qu’en soit la raison –  une prestation ou un service auquel elle pourrait prétendre ». Ce phénomène – plus répandu qu’on ne le croit – touche principalement les personnes et familles les plus vulnérables. Il  s’observe dans de nombreux domaines : les minimas sociaux et allocations, l’éducation, la culture, la santé, le logement, l’emploi….

C’est un phénomène particulièrement préoccupant… Et la Belgique fait figure de « mauvais élève ». La commune peut agir:

  • Nous rédigerons un document « droits et services » en langage clair à l’attention des personnes vulnérables.
  • Nous veillerons à ce que les documents administratifs et informations sur les sites web communaux soient rédigés de manière claire pour les usagers et usagères.
  • Nous mettrons en place des campagnes d’information sur les droits (ex. tarif social énergie, statut BIM…) et sur les relais régionaux.
  • Nous développerons le réseau des écrivains publics, en collaboration avec les associations actives dans ce domaine.
  • Nous travaillerons avec les associations pour permettre à l’ensemble des citoyen·ne·s de prendre en main les différents outils numériques. Nous mettrons en place des «cours » intergénérationnels ayant pour but de réduire la fracture numérique.

Personnes en situation de handicap

  • Une personne ou une cellule du service communal sera spécialisée dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap dans l’obtention de leurs droits et l’introduction de leurs dossiers. Ce service/cette personne s’appelle « Handicontact » . Ce service/cette personne travaillera en concertation avec des personnes concernées et/ou des associations expertes dans le domaine et/ou le conseil consultatif.
  • Nous mettrons en place un conseil consultatif de la personne en situation de handicap.
  • Nous développerons une charte communale de l’inclusion de la personne en situation de handicap (responsabilisation de tous les mandataires locaux). Celle-ci balise les enjeux de : fonction consultative – sensibilisation – mobilité – insertion dans l’emploi – inclusion dans les loisirs – accueil de la petite enfance – intégration scolaire…
  • Nous développerons le réaménagement de tous nos bâtiments et infrastructures pour les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite et nous consulterons systématiquement, s’il existe, le Conseil consultatif de la personne en situation de handicap (CCPH) pour les projets de construction et de rénovation de bâtiments publics et d’espaces publics.
  • Nous conditionnerons les marchés publics au respect de l’accessibilité aux personnes en situation de handicap.
  • Nous veillerons à ce que la mobilité des personnes en situation de handicap puisse être assurée sur la commune via des offres accessibles financièrement (de type taxi social).
  • Nous faciliterons l’accès des enfants en situation de handicap à l’enseignement ordinaire.

Familles monoparentales

  • Une attention particulière sera accordée aux parents seuls avec enfants afin de les informer sur leurs droits (SECAL, aides financières, services d’aide et de soutien…).
  • Nous offrirons des « chèques babysitting », à destination notamment des parents seuls bénéficiant d’allocation sociale ou du statut BIM. Les conditions de mise en œuvre sont à réfléchir en fonction des services présents dans la commune (les baby-sitters de la Ligue des familles, des services d’aide aux familles, etc.). Il est clair qu’il faut que les personnes assurant ce service soient encadrées par une structure et soumises à une assurance. Le nombre d’heures attribuables à chaque parent seul sera déterminé en fonction du budget .
  • Nous soutiendrons tout projet d’accueil innovant de la petite enfance ou de halte-garderie, pour les parents qui se forment et cherchent un emploi mais aussi, occasionnellement, pour d’autres raisons personnelles (santé, naissance, force majeure…).

Personnes sans domicile fixe

  • Nous développerons, avec les acteurs de terrain, l’accès au logement des personnes sans domicile fixe, en favorisant l’approche du « housing first ».
  • Nous travaillerons, en collaboration avec les services sociaux de la commune, sur les » moments de ruptures » (sorties de prisons, d’hôpitaux, de foyers pour jeunes, de centres d’accueil pour réfugié·e·s, etc.). De nombreuses personnes se retrouvent à la rue suite à une mauvaise prise en charge à la sortie de ces institutions. Nous développerons des collaborations avec ces institutions dans une approche préventive et intégrée pour les personnes les plus à risque.
  • Dans les communes rurales, où le sans-abrisme est invisibilisé, mais bien présent, nous mènerons des actions spécifiques afin d’éviter l’exode des personnes vers les villes et leur déracinement. Chaque commune devra proposer un ou plusieurs logements d’insertion et d’urgence. Ces actions et ce service communal prendront en compte les multiples motifs de discrimination qu’une femme peut subir et une attention spécifique soit portée à cet aspect.

Usagers et usagères de drogues

  • Nous soutiendrons toutes les associations de prévention et de réduction des risques (RDR).
  • Nous mettrons en place des actions visant à sensibiliser la population à réduire leur comportement à risque en matière d’usage de drogues.

Égalité de genre et égalité des chances

  • Nous mettrons en place un conseil consultatif à l’égalité des genres et des chances. Nous développerons un service communal pour le développement d’actions.
  • Nous développerons un espace de prise en charge pour les personnes victimes de violences intra-familiales, avec volet médical et hébergement. Nous développerons des logements sécurisés et anonymes pour les personnes victimes de violences, en réservant notamment une partie des logements d’urgence pour les victimes de violence.
  • Nous féminiserons l’espace public : installation de plaques de rues dans l’espace public pour rendre hommage aux femmes illustres et organisation de balades guidées thématiques dans la commune.
  • Nous mettrons en place une déclaration « Arc en ciel » mettant clairement en évidence les objectifs de la politique de la ville pour les LGBTQIA+

2. La commune actrice de l’insertion socio-professionnelle

Même si la compétence « emploi » relève majoritairement du niveau régional, la commune a aussi des leviers pour soutenir l’insertion socio-professionnelle et développer des projets innovants.

  • Nous renforcerons, en collaboration avec le CPAS, le recours aux articles 60 et 61, en veillant particulièrement à ce que la formation des usagers et usagères soit qualifiante et en travaillant à des partenariats et des stratégies de réinsertion avec les acteurs publics et associatifs, afin de maximiser la remise à l’emploi et de contrer les effets de seuil lorsque le bénéficiaire arrive à la fin de son contrat Article 60.
  • Nous soutiendrons tout projet d’accueil innovant de la petite enfance ou de halte-garderie, pour les parents qui se forment et cherchent un emploi.
  • Nous soutiendrons toutes les formes non marchandes de création d’emplois et tous les projets innovants de formation et accompagnement des personnes sans emploi, notamment grâce au projet pilote « territoire zéro chômeur de longue durée » et à la méthode d’intervention sur les offres et les demandes (IOD).

3. Les aîné·e·s parties prenantes de la commune !

Une commune conviviale et solidaire est une commune particulièrement attentive aux besoins et aux désirs des citoyen·ne·s plus âgé.e.s. Avec l’âge, le cadre de vie affective (la vie familiale, la vie de proximité, le quartier et la convivialité) prend plus d’importance. La mobilité devient souvent plus difficile, non seulement en termes d’accessibilité, mais également parce que la volonté de se déplacer dépend fortement d’un sentiment de sécurité physique. Or, le sentiment d’insécurité va souvent en s’accentuant avec l’âge, particulièrement chez les femmes. Qui plus est, les ainé·e·s sont particulièrement vulnérables aux dérèglements climatiques.

Les ainé·e·s ne constituent pas un bloc homogène, ni en termes d’âge ni en termes d’autonomie ou encore d’expériences de vie. La dimension interculturelle du vieillissement mérite également une attention importante. Veillons à développer des politiques différenciées, notamment entre les ainé·e·s actifs et actives, celles ou ceux en perte d’autonomie et celles ou ceux totalement dépendant·e·s.

Développons une vision positive des seniors et considérons-les comme membres d’une société qui peuvent contribuer à sa prospérité!

La commune, en collaboration avec les autres instances publiques et le secteur privé, doit innover et contribuer à la satisfaction des besoins des ainé·e·s en matières de prestations de service, de transports publics, de logement et d’urbanisation, de soins de santé, de formation, d’emploi et de participation citoyenne.

Permettre aux ainé·e·s de rester chez eux ou chez elles

  • Nous développerons la politique d’accompagnement au domicile et des services qui facilitent la vie : repas à domicile, petites réparations à domicile, conseils d’aménagements dans les habitations, etc. Et nous mettrons en place une collaboration et une concertation approfondies entre les services communaux dédiés aux aîné·e·s et les différents services de soins à domicile pour développer l’accompagnement à domicile.
  • Nous créerons une plate-forme du soutien à domicile pour faire dialoguer l’ensemble des acteurs du soutien à domicile présents dans la commune, renforcer les collaborations et identifier des enjeux transversaux.
  • Nous soutiendrons les initiatives alternatives aux institutions de soins résidentielles telles que les habitats groupés et les logements intergénérationnels, notamment en assouplissant les règles urbanistiques et en sensibilisant les services à cet enjeu
  • Nous proposerons gratuitement des senior box. C’est une petite boîte bien visible à mettre dans le frigo et contenant les informations médicales essentielles à l’intention des services de secours.
  • Nous installerons un ou plusieurs « cantou » ou maison de vie pour personnes désorientées, selon la taille de la commune, pour accueillir en journée les personnes désorientées, permettant ainsi à leur conjoint.e ou à la famille de « souffler », de garder une activité professionnelle ou de volontariat et de conserver une vie sociale active.
  • Nous mettrons en place un « service senior » au sein de l’administration qui servira de porte d’entrée pour toutes les demandes relatives aux ainé·e·s (services offerts par le CPAS, distribution de repas, informations relatives aux pensions, activités culturelles et d’éducation permanente, etc.).
  • Nous attacherons une attention particulière aux aîné·e·s précaires et/ou isolé·e·s afin d’être attentifs à leurs besoins. Nous mettrons en place un dispositif d’appels téléphoniques avec des travailleurs sociaux de la commune appuyés par des bénévoles formés pour assurer un lien avec les personnes isolées dans la commune et pouvoir identifier et répondre à des éventuels besoins.
  • Nous adopterons, là où elles n’existent pas, des stratégies de sensibilisation au sujet des conséquences du dérèglement climatique et en particulier des bonnes pratiques à adopter en cas de canicule ou vague de chaleur. Les stratégies sont établies en étroite collaboration avec les acteurs et actrices de terrain, dont les médecins et les services d’aides à domicile, les comités de quartier, etc.

Une mobilité repensée pour les ainé·e·s

  • Dans le cadre du Plan de Mobilité, nous accordons une attention particulière à l’accessibilité des aménagements pour les ainé·e·s : des trottoirs sécurisés, sans aspérités, sans encombrement ni stationnement sauvage ou bordures trop élevées, et des passages pour piéton·ne·s sans danger avec des phases plus longues pour le passage aux feux.
  • Les aménagements urbains intégreront plus de bancs, de zones de repos ou d’équipements sportifs spécifiques facilitant des relations conviviales. L’éclairage public sera aussi repensé.
  • Nous créerons un service de minibus ou de taxi social à la demande qui permettra notamment aux personnes âgées, isolées, des villages et/ou sans voiture de se déplacer vers le marché, les commerces, les administrations, les centres médicaux, une permanence au « service senior », etc.
  • Nous établirons une cartographie des personnes âgées sur le territoire communal afin de les mettre en relation avec leur voisinage qui pourra les aider en termes de mobilité (déplacements, courses , soins…) et ainsi favoriser le lien social.

Faciliter la participation citoyenne des ainé·e·s et la mise en valeur des leurs expériences

  • Nous mettrons en place une commission consultative des ainé·e·s et valoriserons son rôle en lui donnant de la publicité et en relayant les avis donnés (dans le bulletin communal par exemple).
  • Nous créerons des « Maisons des seniors » qui organisent des activités diversifiées en partenariat avec des acteurs locaux.
  • Nous organiserons avec les écoles communales un temps de témoignages et d’échanges des ainé·e·s avec les jeunes pour raconter comment étaient la ville ou le village avant, comment se passait la vie de tous les jours, et comment les jeunes vivent leur ville ou leur village aujourd’hui.

Créer des maisons de repos et de soins du 21e  siècle

  • Nous soutiendrons la multiplication des chambres à un seul lit et des chambres pour couples tout en privilégiant des structures d’accueil à taille humaine.
  • Nous soutiendrons les travaux de rénovations énergétiques dans une optique « win-win » : meilleur confort pour les résident·e·s et réduction des coûts énergétiques.
  • Nous multiplierons les contacts et les activités intergénérationnels, notamment via des maisons de quartier où des activités entre jeunes et personnes âgées seront organisées.
  • Nous veillerons à la qualité des repas fournis aux seniors via les services du CPAS en privilégiant les produits locaux et de saison, et proposerons un choix de menus pour répondre autant que possible aux attentes alimentaires (végétarisme, allergies…).

4. Des initiatives innovantes en matière de logement

Adopter une approche transversale et pluridisciplinaire

  • Nous établirons un diagnostic sur l’état du logement dans la commune afin de pouvoir bien identifier les besoins locaux et orienter notre politique du logement en fonction de ceux-ci. Ce diagnostic se basera sur les différents outils à dispositions comme les bases de données, les listes d’attentes des Sociétés de Logements de service public en Wallonie (SLSP), les Sociétés Immobilières de service public à Bruxelles (SISP), le prix des loyers, etc. Il sera également réalisé en collaboration avec l’ensemble des acteurs du logement de la commune. Nous créerons un observatoire local du logement afin de maintenir à jour le diagnostic et les données nécessaires à l’actualisation de celui-ci, ainsi que pour organiser un monitoring des politiques du logement sur le territoire.
  • Nous veillerons à disposer de 15% de logements sociaux sur l’ensemble du parc de logements de la commune, et à ce qu’un nombre suffisant de ces logements soient adaptés aux personnes en situation de handicap (accessibilité PMR, acoustique, systèmes d’assistance tactile…)
  • Nous développerons une approche intégrée du logement en faisant dialoguer régulièrement les différents services de la commune et du CPAS qui travaillent sur la question du logement (urbanisme, état civil, services sociaux, aménagement du territoire, régie foncière, etc.) afin de développer une approche commune et transversale et d’apporter des réponses pluridisciplinaires aux enjeux rencontrés.
  • Notre commune fera vivre la concertation entre tous les acteurs locaux du logement, par exemple par la mise-en-place d’une plate-forme du logement, afin de proposer une politique du logement cohérente et intégrée.

Être une Commune qui cherche à offrir des logements plus accessibles financièrement

  • Nous augmenterons, là où ils font défaut, le nombre de logements publics (sociaux et à loyers intermédiaires, mais également à loyers modérés et moyens) en veillant à la qualité de ceux-ci, en collaboration avec les agences immobilières sociale (AIS), les SLSP/SISP et les autres acteurs publics du logement.
  • Nous soutiendrons l’AIS locale (en nature, via une subvention complémentaire, etc.) Nous communiquerons et inviterons les propriétaires de notre commune à recourir à ce système. Elle permettra de mettre en lien propriétaires et locataires, en garantissant aux propriétaires le versement d’un loyer et en donnant accès à un loyer modéré et à un accompagnement social, et en contribuant à l’entretien du logement.
  • Par le biais des charges d’urbanisme, nous inciterons les promoteurs qui construisent des nouveaux logements de mettre une partie de ceux-ci en gestion publique par le biais de l’AIS pour une durée de minimum neuf ans.
  • Nous mettrons en place une cellule communale d’action contre les logements vides, en lien avec les autorités régionales (cadastre des logements vides, contacts avec les propriétaires, taxes ou amendes sur les logements vides, prise en gestion publique, actions de remise sur le marché…).
  • Nous appliquerons les règlements communaux déjà existants en termes de lutte contre les logements vides et le vide locatif. Tout en aidant les propriétaires à trouver les informations et ressources nécessaires à la rénovation et la réhabilitation éventuelle de leur logement ainsi que sur les solutions publiques de prise en gestion.
  • Nous mettrons en place une politique volontariste pour que tout logement vide soit orienté vers la transformation en logement destiné aux familles à petit budget, notamment en les confiants à la gestion des AIS. En Wallonie, nous utiliserons les leviers du décret wallon sur l’habitat pour renforcer la lutte contre les logements inoccupés, notamment par le biais de la prise en gestion des logements inoccupés (PGLI) et de l’action en cessation qui peut contraindre les propriétaires, par voie juridique, de réhabiliter ou revendre les logements laissés à l’abandon. Nous envisagerons de travailler au niveau supra-communal pour renforcer nos moyens d’action.
  • Nous veillerons à prioriser l’utilisation du foncier communal destiné au logement à des projets de logement à destination de celles et ceux qui en ont le plus besoin (logement social, Community Land Trust, etc.)
  • Nous recourrons aux charges d’urbanismes en nature en les consacrant à la mise à disposition de logement à finalité sociale dans les projets privés.

Faire du logement un outil de solidarité et de lutte contre la pauvreté

  • Notre commune soutiendra les services locaux de maintien à domicile et d’accompagnement au logement (services juridiques, recherche logement, accompagnement social…) et organisera leur articulation avec les acteurs du logement public et privé.
  • Nous favoriserons l’accessibilité au logement durable pour les personnes précarisées.
  • Nous trouverons des solutions de relogement temporaires pour des situations d’urgence par le biais de mise en place de logements d’urgence ou de transit.
  • Nous poursuivrons le travail de lutte contre l’insalubrité des logements et les marchands de sommeil via les enquêtes de salubrité menées par l’administration.
  • Nous améliorerons les connexions entre les politiques de logement et de handicap afin d’aller vers un véritable « habitat dans une société inclusive » et nous insufflerons une « conception universelle » plus systématique dans les projets d’architecture et d’urbanisme.
  • Notre commune sera attentive, lors de la délivrance des permis, non seulement aux biens nouveaux (soumis à des normes strictes) mais également pour les interventions sur les habitations/logements existants, à accorder la priorité aux investissements énergétiques, également générateurs de confort et d’économies pour les propriétaires comme les locataires.
  • Notre commune soutiendra et accompagnera concrètement ceux qui améliorent de manière substantielle la performance énergétique de leur logement. Les primes sont régionales mais la commune peut développer un guichet et un accompagnement pour les citoyen·ne·s moins familier·e·s avec le numérique, voire compléter les primes régionales.
  • La commune œuvrera à la rénovation de ses logements en activant l’ensemble des aides disponibles.

Favoriser les solutions innovantes pour répondre à l’évolution des besoins et aux nouveaux modes d’habiter

  • Nous soutiendrons les initiatives de logements communautaires et innovants (intergénérationnels, groupés, etc.) qui permettent de répondre collectivement et solidairement à différents besoins.
  • Nous serons attentifs à la modularité des projets de logement proposés. En effet, on souhaite soutenir les logements qui s’adaptent tout au long de la vie au besoin du ménage. Nous permettrons, le cas échéant, la division de logements afin de pouvoir accueillir des projets solidaires et intergénérationnels.
  • Nous favoriserons l’envol des jeunes adultes de chez leurs parents en luttant contre les prix excessifs des logements, en proposant des logements adaptés à leurs besoins (studio, appartement une chambre, des colocations, etc.) au sein de la commune qui les a vus grandir.
  • Nous mettrons en place les conditions pour que les initiatives des citoyen·ne·s qui choisissent l’habitat léger pour des raisons économiques ou écologiques soient soutenues.